Organismes de formation sanctionnés : le juge veille au respect du contradictoire
La procédure du contradictoire, essentielle en droit administratif, vise à garantir à toute personne concernée la possibilité de présenter ...
07 février, 2025Nausica Avocats intervient en droit de la formation professionnelle aux côtés des organismes de formation.
Il intervient principalement sur les problématiques liées à l’utilisation du CPF et à la plateforme EDOF tant sur les questions de référencement que pour contester les sanctions prises par la Caisse des dépôts.
Il intervient également aux côtés des organismes de formation contrôlés par les DRIEETS ou les OPCO.
Le cabinet propose par ailleurs des audits de conformité aux OF désireux de prévenir les risques de sanction.
Fondé par Louis le Foyer de Costil et Antoine Fouret, le cabinet s’appuie sur l’expertise de ses deux associés en droit de la formation professionnelle et du contentieux administratif.
Me Louis le Foyer de Costil est l’avocat référent du cabinet en matière de droit des organismes de formation.
Avocat depuis plus de 10 ans, Me Louis le Foyer de Costil accompagne au quotidien les organismes de formation dans l’ensemble de leurs problématiques juridiques.
Il bénéficie d’une longue expérience en matière de négociation et de litiges avec les administrations intervenant en matière de formation (DREET/DRIEET, Caisse des dépôts, OPCO, France Compétences).
Nausica Avocats intervient pour assister les entrepreneurs souhaitant créer ou reprendre un OF. Il intervient en outre pour sécuriser les pratiques et vérifier en amont la conformité des process au regard des règles applicables.
Le Cabinet défend les OF recourant au CPF dans le cadre des litiges avec la CDC et EDOF: formation à la création d'entreprise, formation RNCP et RS, bilan de compétence, accusation d'usurpation d'identité ou de formation non éligibles
Le Cabinet dispose d'une solide expérience en contestation des décisions de déréférencement prises par la Caisse des dépôts. Il vous conseille durant la phase contradictoire puis pour introduire les procédures devant le tribunal administratif
Le cabinet intervient dans le cadre des litiges avec France compétences portant notamment sur l'obtention ou la perte de certification.
Le Cabinet assiste les organismes de formation faisaint l'objet des contrôles de la DRIEETS. Il les accompagne durant la phase contradictoire puis défère si besoin les sanctions devant les tribunaux administratifs (retrait de NDA, obligation de remboursement).
Le Cabinet défend les organismes de formation, et les entreprises dans le cadre de leur litiges avec les OPCO (Constructys, Uniformation, Atlas, AFDAS,AKTO, OCAPIAT, OPCO EP, OPCO santé, Opcommerce, OPCO Mobilités...)
La procédure du contradictoire, essentielle en droit administratif, vise à garantir à toute personne concernée la possibilité de présenter ...
07 février, 2025Par un jugement relativement récent, le Tribunal administratif d’Amiens a partiellement fait droit à la demande d’un organisme de formation...
05 février, 2025Récemment, la Cour administrative d’appel de Lyon s’est prononcée dans une instance opposant la Caisse des Dépôts et Consignations à un org...
23 janvier, 2025En quoi consiste le rôle d’un avocat en droit des organismes de formation ?
Le droit des organismes de formation regroupe l’ensemble des règles encadrant la création, le fonctionnement et le contrôle des organismes de formation professionnelle. Ces règles sont dans le code du travail pour l’essentiel, mais également dans les documents spécifiques (les conditions générales d’EDOF pour le CPF ou celles des OPCO par exemple).
Mon rôle est d’accompagner ces organismes dans leur conformité réglementaire, la gestion des relations contractuelles avec les stagiaires et les financeurs, ainsi que la défense de leurs intérêts en cas de litige.
Quels sont les principaux types de contentieux que vous traitez ?
Les litiges peuvent concerner des problèmes de certification et d’agrément (NDA, France compétence…), des contestations liées aux contrôles administratifs effectués par l’État ou les régions, ou encore des conflits contractuels entre organismes de formation et stagiaires, notamment en cas de réclamation sur la qualité des prestations ou les remboursements.
Quelles obligations doivent respecter les organismes de formation pour être en conformité avec la réglementation ?
Il existe plusieurs obligations essentielles : l’enregistrement d’une déclaration d’activité auprès de la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), l’inscription sur EDOF pour le CPF, le respect des critères de qualité définis par le référentiel Qualiopi, la transparence des informations fournies aux stagiaires et la tenue d’une comptabilité conforme aux exigences de la formation professionnelle. L’offre pédagogique, mais également l’offre financière, et la communication doivent respecter rigoureusement la réglementation.
Que peut faire un organisme de formation en cas de contrôle ou de sanction administrative ?
Tout d’abord, il est essentiel de bien préparer sa défense en fournissant tous les éléments justifiant de la conformité de ses activités. En amont, nous accompagnons les OF dans le cadre des procédures contradictoires.
En cas de sanction, un recours grâcieux peut être envisagé auprès de l’administration concernée. Si cela ne suffit pas, un recours devant le tribunal administratif peut être engagé. Mon rôle est d’accompagner l’organisme à chaque étape pour optimiser ses chances de succès. Il convient toujours d’être vigilant quant aux délais de recours.
Il est également important d’anticiper les problèmes en procédant à une analyse des contrats, mais également des process et des pratiques pour vérifier que l’OF respecte bien la réglementation.
Quels conseils donneriez-vous aux responsables d’organismes de formation pour éviter les problèmes juridiques ?
Il est essentiel de bien connaître la réglementation en vigueur, d’anticiper les contrôles en maintenant une documentation rigoureuse et de faire appel à un avocat spécialisé dès qu’un doute se présente. Une bonne organisation interne et le respect des obligations légales permettent de prévenir la plupart des difficultés.
Il faut garder toutes les preuves de réalisation de formation, procéder à un véritable accompagnement pédagogique des stagiaires. Il est important d’éviter toute pratique commerciale douteuse qui mettra en danger la société.
Le droit des organismes de formation est-il en constante évolution ?
Oui, absolument. Avec les réformes régulières, notamment celles liées au CPF (Compte Personnel de Formation) et aux exigences de certification, les organismes doivent s’adapter en permanence. Une veille juridique rigoureuse est indispensable pour assurer leur conformité et leur pérennité. La CDC et les DREETS contrôlent aujourd’hui très souvent et très rigoureusement les organismes de formation. Aucun OF ne peut espérer passer entre les gouttes.
Pour finir, quel est, selon vous, l’aspect le plus gratifiant de votre métier ?
Accompagner les organismes de formation dans leur développement et leur permettre d’assurer leur mission en toute légalité. La formation professionnelle est un enjeu crucial pour l’emploi et l’insertion, et contribuer à son bon fonctionnement est très valorisant.