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Portfolio

Qui sommes-nous?

Nausica Avocats intervient en droit des personnels de police.

Fondé par Louis le Foyer de Costil et Antoine Fouret, le cabinet s’appuie sur l’expertise de ses deux associés en droit de la fonction publique et en contentieux administratif afin de servir au mieux les intérêts des forces de police.

Nos interventions couvrent tant les aspects contentieux du droit de la fonction publique que le conseil. Nous intervenons également dans le cadre des procédures disciplinaires.

Nos avocats en droit des forces de police

3

Antoine Fouret

Avocat fondateur
Louis le Foyer de Costil

Louis le Foyer de Costil

Avocat fondateur
5

Mathilde Barrau-Azéma

Avocate

Nos compétences en droit des policiers

Recrutement

Le cabinet intervient à vos côtés sur les litiges portant sur les concours de la fonction publique, les CDIsation, et les refus de titularisation.

Disciplinaire

Le Cabinet dispose d’une expertise particulière en matière disciplinaire. Il défend les agents devant les conseils de discipline. Il intervient également au contentieux pour faire annuler les sanctions disproportionnées.

Santé et handicap

Le Cabinet défend les agents publics dans le cadre de leur problématique de santé et de handicap: aménagement de poste, congés longue durée, recrutement réservé, RQTH, reclassement, reconnaissance de l'imputabilité au service...

Harcèlement moral

Le cabinet défend les agents publics victimes de harcèlement moral. Il les accompagne pour faire cesser le harcèlement et pour obtenir réparation des préjudices subis.

Déroulement de carrière

Le Cabinet dispose intervient sur les problématiques d'affectation, de notation et d'évaluatioon professionnelle ainsi que de mutation, mise à disposition, et détachement des agents.

Fin de carrière

Le Cabinet intervient sur les problématiques de rupture conventionnelle, de licenciement et de retraite des agents publis.

Nos dernières publications

Quel est le rôle d’un avocat dans la défense des fonctionnaires de police ?
Notre mission est d’accompagner les policiers dans les affaires où ils sont mis en cause, mais aussi de les défendre lorsqu’ils sont victimes d’injustices. Cela peut concerner des accusations pénales, des sanctions disciplinaires, mais aussi des problématiques internes comme les accidents de service, le harcèlement moral, les mutations ou encore la notation.
Accidents de service et reconnaissance en maladie professionnelle
Les policiers sont exposés à des risques dans leur travail. Comment se passe la reconnaissance d’un accident de service ?
Lorsqu’un policier est blessé en mission ou dans le cadre de son service, il doit déclarer l’accident à son administration, qui va ensuite examiner le dossier. La reconnaissance en accident de service permet une prise en charge spécifique des soins et ouvre des droits, notamment en cas d’incapacité de travail prolongée. Le problème, c’est que certaines demandes sont refusées par l’administration, et nous devons alors contester ces décisions devant le tribunal administratif.
Y a-t-il des difficultés particulières pour faire reconnaître une maladie professionnelle ?
Oui, notamment pour les pathologies psychologiques comme le stress post-traumatique, qui peuvent découler d’interventions difficiles. La charge de la preuve repose souvent sur le policier, qui doit démontrer le lien entre son état de santé et son activité. C’est pourquoi il est essentiel de bien constituer le dossier médical et administratif dès le début de la procédure.
Harcèlement moral et souffrance au travail
Le harcèlement moral est un sujet de plus en plus évoqué dans la police. Comment peut-on le prouver et le combattre juridiquement ?
Le harcèlement moral au sein des forces de l’ordre peut prendre différentes formes : pressions hiérarchiques abusives, mises à l’écart, sanctions injustifiées, etc. La difficulté principale est d’apporter des preuves concrètes : échanges écrits, témoignages de collègues, certificats médicaux attestant d’un mal-être au travail. Lorsqu’un policier est victime de harcèlement, il peut saisir l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) ou engager un recours devant le tribunal administratif. L’accompagnement par un avocat est crucial pour défendre ses droits et éviter des représailles professionnelles.
Les policiers osent-ils dénoncer ces situations ?
C’est compliqué. Beaucoup craignent des représailles ou un blocage dans leur carrière. Mais de plus en plus de fonctionnaires prennent conscience de leurs droits et engagent des actions pour faire reconnaître leur souffrance. La jurisprudence évolue aussi en faveur des victimes, ce qui est encourageant.
Contestation de la notation et perspectives de carrière
La notation est un élément clé de la carrière des policiers. Peut-on la contester en cas de désaccord ?
Absolument. La notation influence directement l’évolution de carrière, les mutations et les promotions. Si un policier estime que sa notation ne reflète pas objectivement son travail ou qu’elle est injustement basse, il peut d’abord demander un entretien avec son supérieur pour en discuter. Si cela ne suffit pas, il peut engager un recours auprès de la commission administrative paritaire. En cas de refus, un recours devant le tribunal administratif est possible. Nous intervenons pour démontrer l’irrégularité de la notation, notamment en comparant avec des collègues ayant des situations similaires.
Mutations et mobilité forcée
Certains policiers se plaignent de mutations forcées ou injustifiées. Quels sont leurs recours ?
Une mutation peut être une sanction déguisée ou une manière de pousser un fonctionnaire à quitter un poste. Un policier qui conteste une mutation doit démontrer son caractère abusif, en prouvant par exemple qu’elle n’est pas justifiée par des nécessités de service ou qu’elle porte atteinte à sa vie personnelle. Il peut saisir la commission administrative paritaire ou engager un recours devant le tribunal administratif pour annuler la décision.
Que conseillez-vous aux policiers qui se sentent lésés par une décision de mutation ?
De ne pas agir dans la précipitation et de bien analyser les motivations de l’administration. Il est crucial de réunir des éléments prouvant que la décision est abusive, notamment en comparant avec d’autres mutations similaires. Il faut aussi envisager un dialogue avec la hiérarchie avant d’engager un contentieux, même si cela n’est pas toujours possible.
Port d’arme et responsabilités associées
Un policier en dehors de son service peut-il toujours porter son arme ?
Depuis la loi de 2016 sur l’état d’urgence, les policiers sont autorisés à porter leur arme en dehors de leur service, sous certaines conditions, notamment la possession de leur carte professionnelle et le respect des règles de sécurité. Cependant, en cas d’usage de l’arme hors service, la responsabilité du policier peut être engagée pénalement et administrativement.
Quels sont les risques juridiques pour un policier qui utilise son arme en dehors de son service ?
L’usage d’une arme par un policier est strictement encadré par la loi. S’il tire en dehors de son service, il devra justifier que son acte relève de la légitime défense ou de la protection d’autrui. Sinon, il peut être poursuivi pour violences volontaires, voire homicide. Il risque également des sanctions disciplinaires et la suspension de son habilitation au port d’arme. C’est pourquoi, en cas d’incident, il est essentiel de se faire assister par un avocat dès le début de la procédure.
Les policiers exercent un métier exigeant et sont soumis à de nombreuses pressions. Qu’ils soient mis en cause ou victimes de décisions injustes, ils doivent savoir qu’ils ont des droits et des recours. Mon rôle est de les accompagner pour qu’ils puissent exercer leur métier dans les meilleures conditions, avec la garantie d’une protection juridique efficace.

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