Custom Pages
Portfolio

Qui sommes-nous?

Nausica Avocats intervient en droit d’accès aux documents administratifs.

 

Fondé par Louis le Foyer de Costil et Antoine Fouret, le cabinet s’appuie sur l’expertise de ses deux associés en droit d’accès aux documents administratifs, qu’il s’agisse des simples demandes ou des procédures devant la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA).

 

Nos interventions couvrent tant les aspects recouverts par ce domaine.

 

Notre habitude de ce genre de dossiers nous permet de conseiller au mieux nos clients et de leur éviter les pièges procéduraux nombreux en matière de délai. En effet, le droit des documents administratifs est soumis à des délais très particuliers auxquels il convient d’être attentifs puisque leur inobservation rend toute action irrecevable.

 

Le recours à un avocat qualifié en la matière est donc impératif. 

Nos avocats

3

Antoine Fouret

Avocat fondateur
Louis le Foyer de Costil

Louis le Foyer de Costil

Avocat fondateur
5

Mathilde Barrau-Azéma

Avocate

Nos compétences en droit d’accès aux documents administratifs

Procédure CADA

Le cabinet intervient à vos côtés sur les litiges portés devant la CADA contre les refus de communication de documents administratifs.

Procédure TA

Le Cabinet dispose d’une expertise particulière en matière de contentieux devant le tribunal administratif, notamment afin de contraindre un acteur publique à communiquer les documents administratifs qu'il détient.

Accompagnement démarches

Le cabinet accompagne les administrés et les associations dans leurs démarches afin de sécuriser la procédure, notamment au regard des délais particuliers en la matière, et d'optimiser leurs chances d'obtention desdits documents.

Nos dernières publications

Le rôle de l'avocat dans l'accès aux documents administratifs


Un sujet essentiel pour le bon fonctionnement de la démocratie est l’accès aux documents administratifs. Quel est rôle de l’avocat dans cette problématique ?
Le rôle de l’avocat dans l’accès aux documents administratifs est primordial. L’avocat, en tant que professionnel du droit, permet à ses clients de mieux comprendre leurs droits et obligations dans ce domaine. Il intervient principalement pour assurer une défense efficace de l’accès aux documents détenus par les administrations publiques, garantissant ainsi la transparence et la bonne gouvernance.
L’accès à l’information est un droit fondamental inscrit dans la loi, et l’avocat est souvent le garant de ce droit pour les citoyens, entreprises ou associations qui souhaitent obtenir des documents administratifs mais se heurtent à des refus ou à des réponses tardives.
Vous parlez d’un droit fondamental. Pourriez-vous nous expliquer comment cet accès fonctionne concrètement, et comment un avocat peut intervenir dans ce processus ?
L’accès aux documents administratifs est issu de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, plus connue sous le nom de « loi CADA » (Commission d’Accès aux Documents Administratifs). En principe, toute personne a le droit de demander communication des documents détenus par les administrations publiques, sous réserve que ces documents ne soient pas couverts par un secret spécifique (comme le secret défense, la protection de la vie privée, etc.).
L’avocat intervient principalement à deux niveaux. D’abord, en assistant son client dans la rédaction de la demande de communication. Bien que cela puisse sembler simple, il y a des nuances importantes dans la formulation de la demande pour s’assurer que l’administration la comprenne bien et réponde dans les meilleurs délais.
Ensuite, si la demande est rejetée, l’avocat peut saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) afin de contester ce refus. La CADA, qui est une autorité administrative indépendante, est compétente pour donner un avis sur la communication des documents. Si cet avis est favorable, l’administration est tenue de rendre le document demandé.
Si l’administration refuse la communication d’un document, quel est le processus pour saisir la CADA ?
Lorsqu’une demande de communication est rejetée, l’administration doit en fournir les raisons. Si la réponse ne satisfait pas la personne demandeuse, elle peut saisir la CADA. C’est là que l’avocat intervient souvent. En effet, l’avocat est en mesure de rédiger une saisine claire et argumentée, en mettant en lumière les raisons pour lesquelles le refus de l’administration ne respecte pas la loi.
La saisine de la CADA se fait généralement par courrier. L’avocat explique alors pourquoi, selon lui, le document devrait être communiqué à son client. Une fois la saisine envoyée, la CADA examine la demande et émet un avis. Cet avis n’est pas contraignant, mais il a un poids important. Si la CADA donne un avis favorable, l’administration doit transmettre le document demandé. Si elle persiste
Dans quel type de situations un avocat serait-il particulièrement utile pour une saisine de la CADA ?
L’avocat est particulièrement utile dans les situations où le refus d’accès est complexe ou lorsque l’administration invoque des exceptions, comme la protection du secret des affaires ou la sécurité publique. Ces notions sont souvent floues et l’avocat peut jouer un rôle clé en clarifiant la situation.
L’avocat est également utile lorsque la demande de documents administratifs concerne des enjeux importants, comme dans le cadre d’une procédure judiciaire, d’un projet de loi, ou d’une enquête publique. Dans ces cas, l’avocat saura évaluer les conséquences du refus et les risques juridiques liés à une mauvaise communication de l’information.
La CADA est-elle toujours en mesure de résoudre les conflits entre un citoyen et l’administration ?

La CADA est une instance importante, mais il faut savoir qu’elle émet des avis, et non des décisions contraignantes. Son rôle est de faire une analyse juridique et de conseiller l’administration. Cependant, elle ne peut pas imposer à l’administration de fournir les documents.
Si l’avis de la CADA est favorable, l’administration est tenue de se conformer, mais dans certains cas, elle peut choisir de ne pas respecter l’avis. C’est à ce moment-là que l’intervention d’un avocat devient cruciale pour saisir le juge administratif, qui seul a le pouvoir de contraindre l’administration à communiquer le document.
Quelles sont les limites de ce droit d’accès aux documents administratifs ?
Les limites sont principalement liées à la protection des secrets. Par exemple, certains documents peuvent être couverts par des secrets protégés par la loi, comme le secret défense, le secret médical ou encore le secret des affaires. Il existe également des exceptions relatives à la vie privée, où un document pourrait être refusé s’il contient des informations personnelles sensibles.
Les administrations peuvent aussi invoquer des raisons pratiques, comme l’impact d’une demande massive sur le fonctionnement de leurs services. Mais ces exceptions doivent toujours être justifiées de manière sérieuse et transparente. Les documents préparatoires ou inexistants ne sont pas non plus communicables.
En conclusion, quel conseil donneriez-vous à un citoyen qui souhaite accéder à des documents administratifs ?
Mon conseil serait de bien se renseigner sur les documents que l’on souhaite obtenir, de formuler la demande de manière précise, et de ne pas hésiter à solliciter un avocat si l’on se heurte à un refus ou à une situation complexe. L’accès à l’information est un droit fondamental, et il est essentiel que les citoyens en profitent pleinement, en particulier avec le soutien d’un avocat qui peut défendre ces droits devant les autorités compétentes.

Nous contacter

    Votre nom

    Votre Email

    Votre téléphone

    Votre Message